Notre regard sur l’assurance emprunteur en Suisse

26 novembre 2025

Vous conviendrez du fait qu’en matière d’immobilier, la possibilité de souscrire un prêt hypothécaire est un gros engagement, parfois même il s’agit d’un risque à considérer. Dans ce contexte, il n’est pas rare de voir l’assurance emprunteur venir s’ajouter à la problématique. Mais savez-vous vraiment de quoi il est question dans le contexte suisse ? 

Dans cet article, nous allons analyser les obligations, les pratiques et les alternatives qui s’offrent aux emprunteurs. 

Une assurance qui s’impose, mais qui n’est pas obligatoire légalement 

Dans le cadre d’un prêt immobilier en Suisse, nombreux sont les futurs acquéreurs à se poser la question suivante : l’assurance emprunteur est-elle obligatoire chez les helvètes ? En réalité, la réponse est négative. En effet, il n’existe pas à ce jour, de loi fédérale visant à imposer d’un point de vue légal la souscription d’une assurance emprunteur. Toutefois, les enjeux sont un peu à l’égal de la France. Il faut savoir qu’une banque qui vous prête de l’argent pour financer l’acquisition de votre bien immobilier ne le fait pas uniquement par sympathie. 

Son rôle est évidemment de gagner de l’argent et elle doit être sûre de pouvoir récupérer la somme ayant été prêtée à la base. Disons les choses clairement : dans la pratique, aucune banque n’est susceptible de vous accorder un prêt sans assurance emprunteur, car les enjeux et les risques sont bien trop élevés. En gros, même si cette dernière n’est pas spécifiquement exigée par la loi, l’assurance emprunteur fait partie des conditions systématiques pour obtenir un financement. Il s’agit tout simplement de sécuriser le remboursement de l’emprunt en cas de problème majeur. 

 

Les garanties minimales et les options 

Là aussi, comme chez les voisins français, quand une banque suisse demande une assurance emprunteur, elle souhaite que cette dernière propose un minimum de garanties. C’est notamment le cas avec la garantie décès et l’invalidité. 

Le rôle de la garantie décès est de rembourser le capital restant dû à la banque en cas de décès de l’emprunteur, tandis que la garantie invalidité permet la prise en charge des échéances par l’assurance, si jamais l’emprunteur ne devait plus se trouver en mesure de travailler à cause d’un handicap ou d’une incapacité. 

Il existe néanmoins d’autres alternatives certes facultatives, mecs qui peuvent prendre tout leur sens : 

  • l’incapacité de travail ;
  • l’invalidité partielle ;
  • les cas de chômage.

Comme vous pouvez le constater, n’importe quel emprunteur peut ajuster son assurance en fonction de ses besoins, mais aussi vis-à-vis de son âge, de sa situation familiale et même de sa capacité financière. 

Nos conseils d’optimisation d’assurance emprunteur 

Il convient dans un premier temps de ne pas vous limiter à l’assurance proposée par la banque. Vous devez prendre le temps effectivement de comparer les offres les unes entre les autres. En vous tournant vers une compagnie d’assurance externe, il y a fort à parier que vous réalisiez des économies, mais il existe malgré tout une condition à cela : l’assurance proposée doit être au minimum du même niveau de couverture que celles proposées par la banque. Enfin, si vous décidez de tenter une renégociation de prêt ou revente, il faut savoir qu’il s’agit du moment opportun pour revoir en parallèle les conditions imposées par votre assurance. 

 

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